Après un peu plus de 3 semaines au centre de la Colombie, direction la côte. De Carthagène à Santa Marta,  en passant par Rincon del Mar, Minca et Tayronna.
Une autre Colombie, bien différente mais toujours belle et envoûtante.

Le premier contraste que nous ressentons directement à la sortie de l’avion c’est la chaleur… On a dû prendre 15 degrés et 50% d’humidité ! 
Et on constate vite l’influence caribéenne, africaine, qui contraste avec le centre du pays. Les gens sont plus typés, la musique plus rythmée, mais le temps a l’air de couler plus lentement…

Direction notre hôtel en plein centre de Carthagène, où une bonne surprise nous attend. Certes, la chambre n’a pas de fenêtre (au moins, pas de risque d’être réveillés aux aurores par la lumière du jour 😅), mais celle-ci est immense, avec une cuisine privée, et le toit-terrasse du dernier étage offre une superbe vue sur la ville ainsi qu’une pataugeoire plus que bienvenue avec cette chaleur ! On l’investira autant que possible, sans croiser personne d’autre que nous et les femmes de ménage, et provoquant quelques allers-retours insolites dans l’ascenseur 😄…

La première sortie en centre ville le soir même ne sera pas une réussite… Beaucoup de monde et de bruit dans les rues, une chaleur étouffante, des vagues incessantes de vendeurs ambulants ou d’artistes de rue qui viennent chercher quelques pesos, et une recherche infructueuse d’une place animée ou d’une terrasse de bar sympa où les gens dansent…

Tant pis, on se rattrape le lendemain avec une super visite guidée de presque 3h avec Ernando, notre guide du jour qui parle très bien le français. Il nous raconte l’histoire chargée et passionnante de la ville. Entre l’arrivée des conquistadors, la conquête de l’or dans toute l’Amérique du sud, la place stratégique du port dans le commerce avec l’Europe, les attaques de pirates et la construction des remparts, le commerce des esclaves, et la libération du pays, Carthagène est une ville incontournable pour comprendre l’histoire de la Colombie. Il y eut ici un des plus grands marchés aux esclaves de toute l’Amérique, mais cette triste période fait aujourd’hui la richesse de la mixité de la population.

Ernando a su captiver presque tout le monde ce matin (il y a toujours un électron libre qui fait sa contre visite… Je vous laisse deviner de qui je parle !), et on en ressort avec une vision nettement moins négative de la ville 😁.

Après une pause rafraîchissante à l’appartement, nous repartons pour une visite en autonomie du quartier de Getsemaní, qui vaut vraiment le détour pour ses innombrables et magnifiques fresques murales et ses couleurs !!

Puis, une halte au parc du centenaire pour un cherche et trouve grandeur nature : où sont les paresseux, les singes et les iguanes ! Ce sont apparemment des animaux qui ont été sauvés et introduits dans ce parc en semi-liberté (le parc fait tout juste la taille d’un terrain de foot), sans possibilité désormais de retourner à l’état sauvage.

On arrive sur les remparts sur la fin du coucher de soleil, et on termine la journée avec un petit resto. Tout est plus cher ici par contre, c’est la ville la plus touristique de Colombie…

Hugo et Kenzo en profiteront pour jouer au foot sur la place avec un petit garçon d’à peine 3-4 ans, qui a dû commencer à jouer avant de marcher tellement il gère !

Soirée bien sympa, mais on n’aura toujours pas trouvé le moyen de danser un peu en extérieur avec les enfants 😕 Dommage on en avait bien envie tous les 3 !

On refait ensuite nos sacs à dos direction Rincon Del Mar, qui nous a été fortement recommandée pour se poser au bord de la mer caraïbe dans un authentique petit village de pêcheurs. La journée fût bien longue pour y aller : on a d’abord traversé la ville de Carthagène (et son million d’habitants tout de même) en taxi pour aller au terminal de bus. Beaucoup de pauvreté, de bidonvilles, et de déchets partout, très loin de l’image lisse du centre ville de bord de mer que nous avions visité la veille… Mais c’est aussi l’image qui nous accompagnera sur le trajet. Et au bout d’une bonne heure de bus, nous nous retrouvons bloqués au niveau d’un tout petit village, par un barrage de la population, fait de branches, de pneus et de tout ce qu’ils ont trouvé d’utile pour barrer la route ! L’ambiance est plutôt détendue (sauf quand une moto force le barrage où le ton monte…) et la moitié du village a l’air rassemblée autour de la route et bien décidée à ne laisser passer personne… On attend 1h sans savoir ce qu’il se passe, puis en discutant avec d’autres passagers, on comprend que le barrage est destiné à faire venir le maire du territoire en personne, afin qu’il constate le mauvais état des routes dans le village et qu’il s’engage à les réparer… Le maire arrive enfin au bout d’1h30, et instantanément le barrage se lève et nous redémarrons… On termine la route avec 45min de taxi à 20km/h sur une route de terre toute défoncée jusqu’à Rincón.

Notre première impression est mitigée. Nous sommes encore tous chamboulés de ce qu’on a vu sur le trajet, et on arrive dans un minuscule village perdu au milieu de nulle part qui semble très pauvre, avec beaucoup de choses fermées et encore une fois des déchets partout (en dehors de la plage centrale)… On se sent un peu en décalage avec nos gros sacs et nos têtes de touristes 😅 (et en même temps, c’est surtout le tourisme qui permet à la plupart des familles de gagner leur vie ici) ! Mais très vite, dans notre hostel au cœur du village, qui donne directement sur la plage où pêcheurs, touristes et enfants du village jouent au foot, et partagent naturellement plein de moments ensemble, notre première impression laisse place au bien-être et à un sentiment d’authenticité.

Les garçons passent la plupart de leur temps dans l’eau, tous les jours jusqu’au coucher du soleil. Ils se feront même des copains, Tess et Liam, eux aussi en tour du monde, avec qui ils passeront des heures à jouer dans l’eau, sur le paddle de l’hôtel. Quant à nous, enfin un peu de détente et de posage de cerveau ! 😅

On se sentira bien à observer les nombreux enfants qui jouent, à jouer avec ce petit Carlo qui vit sa vie sur la plage du haut de ses 2 ans et demi, ou à aider un enfant à faire ses devoirs d’anglais (sans tomber dans le piège de les faire à sa place…). Christine nous offrira même une petite séance de massage a tous sur la plage au sons des vagues… Nous achetons des langoustes et du poisson aux pêcheurs directement à la sortie du bateau pour 3 fois rien (8€ le kilo de langoustes…), et la femmes de ménage et le gérant de l’hôtel nous aideront à les préparer : un vrai régal !! Et tous les matins on s’offre un jus de fruit frais… Bref, la belle vie ! 

On aura même fait notre premier resto en amoureux !! Les pieds dans le sable, et une cuisine superbe, tenu par un chef français adorable.

Côté excursions, il y a deux classiques ici : le tour de 3 îles proches à la journée, ou la bioluminescence en bateau à la tombée de la nuit (du plancton bleu qui s’illumine en bougeant dans l’eau). Tout le monde ne se sentant pas très à l’aise pour plonger dans l’eau en pleine nuit, on se décide pour l’option tour des îles en bateau, en demandant de se faire déposer à la plus grande et la plus sauvage des îles (Titipan) pour profiter des eaux turquoises un peu plus longtemps et ne pas subir le rythme élevé du tour. Mais on a été bien déçus par cette île, aux apparences si sauvages, mais où on nous dépose à la seule plage aménagée remplie de restaurants, de vendeurs et masseurs ambulants, et d’où on ne peut pas vraiment sortir, bordée par la mangrove à gauche et par les plages privées des hôtels à droite… On profite une petite heure de l’eau transparente et de quelques jolis poissons près des petites digues, avant que tous les bateaux débarquent et que la plage se remplisse de touristes à la journée…

Heureusement que notre bateau est de retour et nous propose une petite sortie Snorkeling sur la barrière de corail, pour le coup bien sympa !

On apprendra par la suite (par le chef de notre resto en amoureux, le Che), qu’il a un autre plan avec un pêcheur pour une balade plus authentique (encore faut-il le savoir !)…

Et après 4 jours de détente, il est temps de repartir. Et c’est avec beaucoup d’émotion que nous quittons cet endroit tellement authentique où on se sentait si bien ! Comme quoi, il ne faut jamais rester sur sa première impression !

On repart pour une nouvelle grosse journée de transport pour rejoindre Minca, un charmant petit village perché dans la Sierra Nevada, à une petite heure de route de la côte de Santa Marta. Un petit 7h30 – 18h, avec re taxi sur les routes défoncées, puis 8h de bus, puis taxi pour monter à Minca, et enfin 15 minutes de marche en montée dans la forêt et dans la nuit à la lumière du smartphone pour rejoindre l’hôtel ! Je peux vous dire qu’on était tous très contents d’arriver 😅

L’hôtel à l’air sympa et très nature, mais c’est que le lendemain qu’on découvrira l’environnement sublime et la vue imprenable sur la ville et sur le coucher de soleil.

On opte le premier jour pour une rando jusqu’à la finca de La Candelaria (3-4 kms de montée sévère sous la chaleur 🥵) où le propriétaire nous fera un tour sur le cacao (plutôt rapide mais suffisant). Culture, procédé de fabrication, dégustation aux différentes étapes, et même un masque exfoliant à la fève de cacao pour terminer. On continue ensuite la boucle, heureusement en descente, pour rejoindre la célèbre cascade Pozo Azul. Les paysages traversés sont magnifiques, entre points de vue, végétation luxuriante, ruisseaux et massifs de bambous géants…

La descente est plus longue que nous l’avions imaginé, et ça tire un peu sur la fin. Nous arrivons vers 16h30 à la cascade (qui ferme normalement à 16h15…), mais on est dimanche et il y a encore une petite foule sur place. L’eau est bien fraîche mais Adrien et Hugo trouveront le courage de se baigner (faire le dernier km en courant nous aura bien aidé 😁 ) pour aller sauter en haut des rochers !

Et on termine la route sans traîner jusqu’à l’hôtel, pour arriver tout juste à la tombée de la nuit. Pas mal pour une première journée ! 😅

Mais on a encore de la motivation le lendemain, et on repart pour une rando, théoriquement un peu plus longue mais avec moins de dénivelé et où on peut faire demi-tour quand on veut, pour aller voir cette fois 2 jolis cascades plus nature. Juste avant de quitter la ville, on passe devant un glacier où le serveur, adorable, nous fait goûter plusieurs parfums délicieux. On lui promet de revenir dans l’après-midi, et ça deviendra notre motivation de la journée ! 😋

On fait un premier arrêt à une magnifique cascade au milieu de la nature. L’eau est bien fraîche mais l’endroit est magique. Un peu plus loin, ce sera en bord de rivière qu’on fera notre arrêt pique-nique, avec le traditionnel Guacamole de quand on n’a pas de cuisine à l’hôtel 😁. On repart confiants, mais le ciel devient menaçant et on se prend un énorme orage tropical sur la tête. Heureusement, à ce moment-là, une petite cabane en bois en bord de sentier (la seule qu’on a croisée de la journée…) nous permet de nous mettre à l’abri ! On attend une grosse demi-heure que le déluge se calme, avec un petit cours de qi gong par Manou, et quelques morpions et puissance 4 dessinés sur le sol. La pluie faiblit mais ne s’arrête pas, et on décide de faire demi-tour en quête des bonnes glaces qu’on a vu le matin. Et c’est bien trempés que nous arrivons au glacier, mais dans la joie et la bonne humeur générale, après avoir chanté une bonne partie du trajet 🤪!! On aura bien mérité nos chocolats chauds et nos délicieuses glaces artisanales !! 

Après un magnifique coucher de soleil et une dernière nuit dans notre hôtel nature, on redescend en bord de mer dans la grande ville balnéaire de Santa Marta, où nous attend le plus bel hôtel qu’on aura fait en Colombie. Le Camali est tenu par un adorable français tombé amoureux de la Colombie il y a 20 ans, et offre un magnifique patio piscine où on pourrait aisément se prélasser quelques jours sans se lasser, et un super petit déjeuner ! Idéal pour se relaxer avant et après nos 2 jours de randonnée dans la réserve naturelle du parque Tayrona ! 

Comme la nourriture est rare et chère dans le parc, on passe une partie de la journée à cuisiner pour essayer d’être autonome sur nos 4 premiers repas, et on prépare nos sacs pour ces 2 jours et 2 nuits en itinérance…

On attaque donc la première journée par l’entrée “Calabaza” au centre du parc, pour théoriquement 8 mais finalement 11kms de rando dans la jungle. Ça grimpe beaucoup sur les 2 premières heures, puis s’ensuit une descente interminable jusqu’à la mer. La chaleur est humide et pesante, et on transpire tout seul assis sans bouger, alors en marchant avec nos sacs à dos, je vous laisse imaginer 🥵 !

Nous croisons pas mal d’hommes, de femmes et d’enfants des peuples kogis, qui vivaient déjà dans ces montagnes avant l’arrivée des conquistadors. Pieds-nus, vêtus généralement de vêtements blancs très amples, avec un sac à bandoulière et une machette, ils font un avec cette jungle. On vous conseille d’ailleurs l’excellente émission “Rendez-vous en terre inconnu” sur ce peuple des Kogis et leur mode de vie dans cette région, avec Thomas Pesquet.

La végétation est dense et magnifique, et c’est vraiment un régal pour les yeux d’avancer dans la jungle. Mais au bout de 6 heures de marche dans cette humidité, on commence à avoir sacrément envie d’arriver et on a l’impression de jamais en voir le bout de ce camaïeu de verts, qu’on aurait bien tranché à la machette sur la fin tellement le chemin est devenu un minuscule sentier envahi de végétation !

Enfin, on arrive à la plage. On est épuisés mais tellement contents qu’on quitte tous nos chaussures pour aller tremper nos pieds dans l’eau. La plage est belle, sauvage et quasiment déserte, et on s’imagine encore qu’on va la longer jusqu’au camping… Mais le sentier rerentre dans la jungle pour rejoindre la prochaine plage, et au bout de 200 mètres, il se transforme en véritable marécage de boue ! On se retrouve à devoir marcher pieds nus en pleine jungle avec de la boue parfois jusqu’à mi-mollet, sans voir où on marche et quels animaux on peut croiser, et avec le jour qui décline… C’est un peu la panique dans l’équipe 😱🤠 ! Super Manou se lance dans l’aventure, Hugo se fait violence et suit, mais Chloé est littéralement tétanisée et est au bord du gouffre… Entre la grosse fatigue de la journée, la chaleur, et les gros crabes aux pinces bleues qu’on vient tout juste de croiser en bord de sentier (qu’elle affectionne autant dans son assiette qu’elle redoute à l’extérieur 😅), il lui faudra bien 10 minutes de craquage émotionnel et d’encouragements pour se lancer à son tour, tous ses sens en alerte maximale. Après cette épreuve intense, on arrive enfin sur la plage du Cabo San Juan, il est 17h30 et nous profitons de la dernière demi-heure de jour pour se tremper dans la mer bien chaude, et prendre possession de nos tente pour la nuit. Nous sommes tous épuisés après cette énorme journée, et après avoir englouti les 3 tortillas aux patates qui ont mariné dans les sacs toute la journée 😅, on est tous au lit à 19h30 ! Mais entre les moustiques, les fourmis et autres petits insectes qui se baladent, et surtout la chaleur insoutenable, difficile de s’endormir… Allongé sur le matelas collant, en tenant d’une main l’ouverture de la tente entrouverte, les gouttes de sueur perlent sur nos fronts sans pouvoir s’arrêter… On n’a jamais eu aussi chaud ! On finit par sombrer vers 2 heures du matin, sauf Christine qui s’offre une petite nuit blanche avant de reprendre le chemin de la rando le lendemain 😅 !

Le deuxième jour est heureusement (un peu) plus soft. Il fait toujours aussi chaud et lourd, mais la première moitié longe plusieurs plages, et on se fait des haltes baignades bien agréables pour faire tomber la température. Les paysages sont bien différents d’hier et on passe pas mal de points de vue magnifiques entre forêt tropicale et littoral sauvage, orné de palmiers et de rochers. Mais encore une fois la fin nous semble interminable pour arriver dans notre dernier logement, à 2km de la sortie du parc. On s’est pris un logement dans le parc pour ne pas se stresser sur l’heure d’arrivée de la randonnée et le retour à Santa Marta, et avec une piscine parce qu’on savait que sur cette partie du parc, les plages sont dangereuses et interdites à la baignade. Mais grosse désillusion en arrivant, la piscine est en cours de remplissage (tout juste à moitiée remplie, et à en juger par le mince filet d’eau qui coule du tuyau, ce n’est pas une question d’heures mais de jours pour terminer…) et l’eau est un peu verte… Les loulous sont un peu dégoûtés, mais pas découragés et ils finiront quand même par se baigner, et même à donner envie à tous les autres clients installés autour de la piscine ! 😁

Heureusement car le lendemain matin la piscine sera carrément fermée… Une dernière balade sur la plage, où Kenzo profitera quand même des vagues depuis le bord, puis on dit au revoir à l’océan et on repart dans notre cocon douillet de Santa Marta pour la dernière journée !

Bon, qui dit voyage en temps de Covid, dit forcément contraintes sanitaires… On part donc faire un ‘certificat de bonne santé’ pour les garçons, et le lendemain en arrivant à l’aéroport de Bogotá, un test PCR pour nous, histoire d’être en règle pour notre prochaine destination ! 😃

On arrive dans notre logement à la tombée de la nuit et on se fait une petite soirée tranquille avec livraison de pizza, grosse lessive et le dessin animé Coco, que Manou a bien envie de voir à force que Kenzo lui chante et lui en a parlé tous les jours 😅!

Pour le denier jour de Manou, nous partons dans le centre de la capitale faire quelques achats de souvenirs. On est dimanche, il fait beau, et c’est très vivant ! Des vendeurs ambulants partout, des spectacles de rues. On passe un très bon moment à flâner dans le centre. Rien à voir avec l’ambiance qu’on y avait trouvé un mois plus tôt !

Le soir, les au revoir sont difficiles, mais que c’était chouette de faire ce bout de voyage à 5 et de pouvoir faire vivre à Christine notre quotidien en voyage ! Car il n’y a qu’en le vivant qu’on peut se rendre compte de ce qu’est un voyage au long court, bien différent des quelques semaines de vacances habituelles. Elle a pu apprécier tout l’envers du décors 😅 (on y reviendra dans un prochain article), et elle pourra le raconter à nos familles !

Et enfin pour notre dernier jour en Colombie, à 4 cette fois, on passe la matinée à dégrossir notre itinéraire du Pérou, qu’on n’a pas du tout eu le temps de regarder, puis un peu d’école et, pour tuer le temps entre 13h et 17h (on n’a plus de maison et notre avion n’est qu’à 21h) direction un grand centre commercial avec un parc de jeux pour enfants, pour 2h de jeux d’arcade, parcours, palets et autres. Ils sont ravis 😁 ! 

Et c’est l’heure de quitter ce beau pays qu’on a vraiment adoré, pour la beauté et la diversité de ses paysages et surtout pour la gentillesse des colombiens, si naturellement aimables, reconnaissants de notre visite et curieux de découvrir notre culture, tout en ayant très d’envie de partager la leur !! 

Nos recommandations si vous allez dans ce coin :

  • Carthagène : Guide Ernando – +57 300 8668279
  • Rincón del mar : 
    • Hostel Rincón del Frances (ou Barracuda, c’est le même propriétaire) : idéalement situé les pieds dans le sable et au milieu du village, avec un personnel au top !
    • Pizzeria chez Jess – très bon et tenu par une française adorable, avec qui on aura bien discuté tout notre séjour
    • Resto le CHE, vraiment excellent et tenu aussi par un français, Jérémy, aux petits soins et de très bons conseils sur la ville
  • Santa Marta : Hôtel Camali, tenu par un français (décidément…), véritable havre de paix, digne d’un 4* mais à prix colombien 😁
    • On vous conseille aussi le resto juste en face avec un super buffet pas cher le midi et la meilleure limonada de hierbas buenas qu’on ait bue !
  • Minca : 
    • Hôtel Casa Loma : perdue dans la forêt, mais à 10 minutes du centre, très nature et avec une vue incroyable
    • On ne se rappelle plus du nom du glacier, mais c’est le dernier commerce sur la route qui va a la cascade Oio d’El Mundo. Les glaces artisanales sont à tomber !

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