Quand nous repartons, nous croisons 3 hommes et 2 ânes qui descendent en sautillant et en claquettes ! Ils sont tout joyeux tout souriants (un peu comme nous au départ…). Et là un sentiment paradoxal nous envahit : on est là en train de randonner, de galérer, de souffrir, mais on l’a choisi, alors que pour eux, c’est juste leur quotidien… Un mélange de culpabilité et de relativisme… Mais leurs sourires nous font du bien, quelques mots échangés en langue des signes aussi.
Pendant quelques kms, nous partageons notre chemin avec une femme (elle aussi en claquettes), un sac de graine sur la tête et un parapluie pour se protéger du soleil ! Et rapidement, alors qu’elle fait autant de minis pauses que nous, elle tend son parapluie à Chloé, en lui signifiant l’importance de se protéger du soleil. Cet élan de générosité fini de nous bouleverser, surtout Chloé, à fleur de peau dans l’effort.