Après un long, très long bus de jour entre Puno et Cuzco (presque 10h au lieu des 8 annoncées…), nous arrivons enfin dans l’ancienne capitale mythique de l’empire Inca. On nous avait dit que les paysages étaient beaux sur la route entre Titicaca et Cuzco, mais ce qui nous a surtout marqué, une fois de plus, c’est la présence continue de déchets (en majorité du plastique…) sur le bord de la route… Des endroits déserts sans d’autres traces de civilisation à des kilomètres à la ronde qu’une route et des déchets, ponctuées par moments de troupeaux de vaches ou de moutons qui broutent au milieu des poubelles… 😔

Et ce ne sont pas les rares panneaux de début de sensibilisation qui changent quoi que ce soit (malgré un “défense de jeter des ordures sous peine de massacre” qui nous a fait bien rire).

En arrivant, on retrouve avec grand plaisir nos amis suisses d’Arequipa, arrivés à Cuzco quelques jours avant nous, pour un bon resto de sushi / bowls ! 😁

Le lendemain, on part tous ensemble en transport privé pour découvrir la montagne arc-en-ciel Palcoyo et ses 7 couleurs ! On est bien contents d’être ensemble car les 3h30 de route (aller) passent beaucoup plus vite 😅… La dernière heure et demie se fait sur des chemins de cailloux et de terre, et plus on prend de l’altitude, plus les paysages sont beaux, plus la terre se teinte de couleurs ocre qui détonne sur le dégradé de verts de la végétation, et de blancs des troupeaux d’alpaga. Arrivés en haut, c’est parti pour 2 bonnes heures aller-retour de balade autour des pics rocheux et des montagnes colorées. La vue est superbe, les couleurs des montagnes (il y en a 3 différentes qu’on voit vraiment bien) vraiment saisissantes, et on se régale tous dans ce décor magique. Vraiment un gros coup de cœur !! Et en plus on est quasiment seuls (on croisera une petite dizaine de personnes sur les 2 heures de balade…)…

Le lendemain, nous partons en famille à la découverte de la ville (Cuzco) grâce à un free walking tour, et encore une fois nous aurons la chance d’être tous seuls avec notre guide 😁. On commence par un petit tour du tres sympa marché de San Pedro, où on goûtera encore des nouveaux fruits (mais pas de révélation cette fois-ci…😅), puis on passe sous l’arche de la libération, où l’on retrouve Marianne et son bonnet phrygien, symbole de l’influence de l’idéal révolutionnaire français de l’époque.

Le saviez vous :

L’indépendance du Pérou a eu lieu en 1821. Il fut le dernier pays d’Amérique du Sud à être indépendant, Lima étant resté jusqu’à la fin le centre névralgique de la souveraineté espagnole, fidèle à la couronne. Ce n’est qu’en 1825 qu’est née la Bolivie, sous l’initiative de Simon Bolivar, qui voulait un pays à lui. 10 ans plus tard, la República boliviano peruano a été créée pour rassembler les 2 pays (même culture, même peuple), mais en 1839 les 2 pays se sont à nouveau séparés à cause des politiques qui ne s’entendaient pas…

On a aussi appris un paquet de choses sur l’empire Inca :

  • Séparé en 4 territoires, avec Cuzco en son centre, il s’étendait du sud de la Colombie au Chili 
  • Les 3 règles majeures de l’Empire, respectées par tous, étaient : 1. Ne pas voler / 2. Ne pas mentir / 3. Ne pas être feignant
  • Les 3 grandes valeurs communautaires et de réciprocité sur lesquelles était basée la société : 1. L’Aini : aide entre voisins, avec partage du repas / 2. La Minca : chaque citoyen doit participer à la construction des biens publics (pont, route, école…) pour la ville / 3. La Mita : chaque citoyen doit donner un peu de son temps chaque année (1 à 2 mois qui remplaçaient nos impôts d’aujourd’hui) pour participer aux grands projets de l’empire (comme les 40.000 km de camino inca qui sillonnaient l’empire).
  • Ces règles permettaient à l’empire de se développer sans avoir recours ni à la monnaie, ni à l’esclavage ! 
  • La ville de Cuzco a été construite a l’époque en forme de jaguar, délimitée par 2 fleuves qui se croisent au niveau de la queue, et le grand temple de Saqsayhuaman qui en forme la tête

Et bien sûr, le chaînon manquant, sur la révolution :

  • Quand les conquistadors sont arrivés, il ne leur a fallu qu’une poignée de soldats bien armés et une bonne dose de stratégie et de malhonnêteté pour s’emparer de l’empire Inca
  • Dès lors, ils ont réutilisé le principe de la Mita, si bien ancré chez les habitants, qu’ils ont petit à petit transformé en esclavagisme à temps complet
  • Après plus de 3000 révoltes écrasées en 250 ans, c’est en 1780 que les choses ont vraiment commencé à changer avec la révolte menée par Tupac Amaru, descendant légitime du dernier grand Inca, à laquelle se sont ralliés de nombreux “criollos”, les métisses espagnols / quechua, pendant les années de captivité du roi d’Espagne, alors prisonnier de notre cher Napoléon. Après la défaite de Waterloo, et la libération du roi, celui-ci a organisé en 1790 un grand congrès réunissant tous les dirigeants du royaume. Les représentants des provinces péruviennes (et des autres territoires d’amérique) y sont tous venus y demander plus d’autonomie, et sont tous rentrés bredouilles et déçus de la fermeté du roi, qui venait malgré lui de préparer le terreau de la révolution, fertilisé par le vent de révolte européen et le succès du peuple français…
  • Et après la Colombie au nord, et l’Argentine au sud, c’est au tour du Pérou d’être libéré de la domination espagnole, par Simon Bolivar depuis le nord et San Martin par le sud. C’est la bataille d’Ayacucho en 1824 qui mit fin à la guerre en libérant Lima, 3 ans après la déclaration d’indépendance du pays…
  • Simon Bolivar, qui était un grand ami de Napoléon, se faisait appeler “El Libertador”, et surtout pas empereur, pour ne pas finir comme lui. Mais le paysage politique changeant, il a petit à petit perdu ses soutiens et son influence, et finit lui aussi exilé, sur les îles des Barbades… Grand stratège militaire, il n’aura perdu dans sa vie que 16 batailles sur 496 !

On terminera la visite par les nombreux vestiges de construction inca visibles dans toute la ville, et en particulier la fameuse pierre à 12 angles, si impressionnante.

Et après quelques achats au marché, nous terminons cette journée culture par la visite de l’église Coricancha, construite sur et avec les ruines de l’ancien temple du soleil, le plus grand et le plus richement décoré de Cuzco (bien évidemment, les espagnols n’ont pas laissé la moindre feuille d’or ici 😅) !

Bâti en l’honneur du dieu soleil Inti (même si d’autres dieux y étaient également vénérés comme la lune / killa, Venus / ch’aska, les étoiles / quyllur…), il était le centre des 365 temples construits dans les alentours de la ville, chacun étant situé sur un rayon imaginaire passant par ce centre et par une dizaine d’autres temples…

On y voit aussi leur représentation étonnante des constellations : à la différence de nous, eux représentaient les vides dans le ciel étoilé, et non les formes des groupes d’étoiles.

Enfin, on retrouve Thibault, Marion et Gilles (que nous avions également rencontré à Huaraz) pour une super soirée  bar puis resto, avec notre première vraie viande rouge du voyage : un steak d’alpaga saignant 😋! 

Et pour notre dernier jour à Cuzco, nous partons découvrir le site inca de Saqsayhuaman (Sexy woman pour les intimes 🤭), aux portes de la ville. Un site qu’on a adoré, mais sur lequel on était contents d’avoir pris un guide (pour la modique somme de 9€…), qui nous a permis de voir bien plus que des gros cailloux 😅 ! 

Et des gros cailloux il y en a un paquet : plus de 2 mètres de haut pour les pierres de la première rangée (sans compter la partie enterrée dans le sol). Et si ces belles pierres sont si bien conservées, malgré les saccages des conquistadors, c’est que ces constructions sont faites pour résister aux séismes ! Ici, ils allaient chercher les pierres sur la montagne d’à côté, ils les descendaient en les faisant rouler sur des troncs d’arbres, et ensuite ils en finalisaient la taille sur place pour que chaque pierre s’imbrique parfaitement avec toutes les autres. On distingue parfois des creux ou des protubérances qui servaient à soulever les pierres (qui pesaient plusieurs tonnes) à l’aide de troncs d’arbres pour les poser sur les autres. Et une fois assemblées, elles étaient polies à la main à l’aide de pierres de météorites, puis d’un mélange de sable, quartz et eau… Autant dire que quand on commandait un palais, il fallait pas s’attendre à ce qu’il soit livré 3 mois après… 😅

50 ans de travaux pour ce temple imposant en forme de tête de jaguar (3 murailles en zig zag pour la mâchoire, et un temple rond pour l’oeil de la bête…), construit (ou plutôt commandité) par le grand Inca Pachacutec, à qui l’on doit également les sites de Machu Picchu, Coricancha, Pissac, Ollaytantambo… Bref, une vraie star, dont on reconnaît facilement les constructions grâce à la forme en trapèze de ses portes !

Et pour finir, un petit rappel sur le fameux triptyque inca (avec bizarrement pas mal de similitudes avec les Mayas…) :

  • Le condor qui apporte la vie, la lumière, et symbolise le soleil qui naît : Anti. C’est le monde spirituel d’en haut, celui des dieux
  • Le serpent qui symbolise la terre et le soleil au zénith : Inti. C’est le monde d’ici, d’aujourd’hui
  • Le jaguar qui symbolise la nuit, la mort, et le soleil qui disparaît : Conti. C’est le monde des mort, des profondeurs

Après cette longue visite, nous redescendons à pied jusqu’à la ville, où nous tentons d’aller voir le musée inca mais qui est fermé à cause de la pandémie. On se rabat donc sur la visite de la cathédrale, mais c’est pas donné et vraiment pas ouf… Et le soir, c’est à La Bo’M qu’on fini la journée, une super crêperie française, où on savoure les meilleures crêpes qu’on ait mangé depuis longtemps !

Après cette halte dans la capitale inca, il est temps de partir explorer la vallée sacrée. Au menu du jour : visite et rando sur le site incroyable de Pisac ! Nous trouvons un taxi qui nous propose de nous déposer à Pisac pour un prix plus que raisonnable (voire louche… 4€ pour 1h30), et on passe d’abord 1h ou 2 à flâner dans les petites rues de la ville et dans son très joli marché artisanal. Le temps pour chacun de faire quelques emplettes ! Un chemin de table et 3 housse d’oreiller pour nous, un foulard pour Chloé, un maillot de foot du Pérou pour Kenzo et une pierre précieuse pour Hugo… des vrais touristes ! 😅

Les garçons auront même le droit à une initiation à la poterie par les artisans. Et avant de monter aux ruines, petit détour par le marché pour le petit rituel jus de fruits frais, et compléter notre pique-nique de midi. La femme qui nous sert les jus a son bébé de 9 mois dans son dos qui dort paisiblement, bercé par les mouvement et le bruit incessant des mixeurs…

On prend ensuite un taxi qui nous dépose tout en haut des ruines, pour qu’on puisse ensuite les redescendre petit à petit jusqu’au village. On a vraiment adoré cet endroit, le site, la vue spectaculaire, la nature environnante, et la rando / aventure en mode Indiana Jones ! Construit pour protéger la vallée à l’est, on y trouve les vestiges d’une citadelle, d’une tour de garde, d’un village, de maisons à 2 étages, et de terrasses agricoles qui servent aussi de soutien à l’ensemble du site. Et on y trouve aussi le plus grand cimetière inca, creusé à même la paroi de la montagne, dans des endroits qui paraissent inaccessibles ! 

Munis de 2 bâtons chacun, les garçons se transforment en archers et se régalent à se perdre dans les ruines et à s’inventer des histoires. “Papa, maman, on y va seul, on a besoin d’être un peu libre”… On passe dans des tunnels, sur des chemins de crêtes, par des miradors… vraiment chouette !

Et après 3-4h à déambuler dans les ruines, on enchaîne 2 colectivos pour Ollantaytambo, où on y retrouve Philippe, Gabrielle et les filles. C’est avec eux qu’on passe nos prochains jours à la découverte du Machu Picchu !!

Mais avant ça, petit resto de retrouvailles avec pizzas et happy hour de pisco sour Maracuyá 😁…

Et pour aller jusqu’à cette merveille du monde, on a opté pour la méthode économique : 5h de bus dans des bonnes routes de montagne (et son lot de virages en épingles…) jusqu’à la station de train Hydroelectrica, puis 10km de marche (3h30 à notre rythme, dans un décors certes monotone mais plutôt joli) dans la nature en suivant les rails jusqu’au village de Aguas Calientes, au pied du Machu Picchu, où on va passer la nuit. Mais ici, temple du tourisme international, tout est plus cher… Les prix des restos sont abusés et c’est vraiment pas top.

Le lendemain c’est le grand jour : départ à 6h avec le petit dej à emporter, 30 min de bus et nous voici arrivé aux portes avec, gros coup de chance, un ciel totalement dégagé, laissant voir la beauté des montagnes alentour… Et nous partons avec Lisbeth, notre guide francophone du jour, pour plus de 3h30 de visite. On a bien pris le temps de profiter de ce lieu magique, de la vue incroyable, c’était juste génial ! Même si c’est ultra touristique et toujours blindé, ça en vaut carrément la peine ! 

Infos sur le Machu Picchu :

Son nom vient de la montagne où se trouve la porte du soleil, qui signifie la vieille montagne. C’est par là que le soleil apparaît le matin et où se termine le chemin de l’inca venant de Cuzco. En face, il y a le Wayna Picchu (la jeune montagne), où il est possible de monter pour avoir une jolie vue sur le site du Machu Picchu (assez compliqué en ce moment avec la pandémie, où un sens de circulation est imposé sur le site, il n’est pas possible de revenir en arrière, et une entrée pour le Wayna Picchu ne donne accès qu’à un parcours réduit d’une demi heure dans le Machu Picchu avant de faire l’ascension et de sortir du site…).

Un peu d’histoire :

Construit de 1420 à 1520, sous l’impulsion de l’empereur Pachacútec, le site fait 90.000 m2, la moitié pour les habitations et les temples, et l’autre pour cultiver, notamment des produits qui ne poussent pas dans la région de Cuzco, qui a un climat et une altitude différents. Proche de l’amazonie, exposé plein nord, au bord d’une rivière et d’une source d’eau, et bénéficiant de précipitations constantes toute l’année, il est idéalement situé pour les cultures, et notamment pour celle de la coca, si importante pour l’empire.

Mais avant même qu’il ne soit terminé, ses 700 habitants ont abandonné le site quand ils ont été avertis de l’arrivée des Espagnols… Les plantations étaient trop récentes, et ils n’étaient pas encore autonomes, donc incapables de tenir un siège. C’est la famille royale qui habitait là au moment de la guerre civile entre les 2 frères inca, le légitime Huascar et le chef de la région de Quito, Atahualpa (qui a fini par triompher, mais qui a subi dans la foulée l’arrivée des Espagnols…).

Le site est ensuite tombé dans l’oubli pour ne réapparaître qu’en 1840, lorsque des paysans qui cultivaient au bord de la rivière ont brûlé la végétation, et qu’un feu incontrôlé a révélé le site. Mais personne ne s’y est vraiment intéressé, et il a fallu attendre 1911, et l’arrivée d’un archéologue américain à la recherche de la cité d’or (dernier bastion légendaire des incas à Vilcabamba dans la jungle, mais qui n’a jamais été trouvé…), qui a redécouvert officiellement le site…

La civilisation Quechua (plus exact que “les incas” car inca veut dire fils du soleil et n’était employé que pour nommer l’empereur) parlaient le quechua , le même qui se parle encore aujourd’hui dans une grande partie du pays, même s’il a un peu évolué après 5 siècles au contact de l’espagnol, et il s’écrit maintenant avec notre alphabet, alors qu’il n’était avant que oral.

Sans écriture à disposition, les messages étaient transmis à travers l’empire par l’intermédiaire des “chaskis”, qui codaient ces messages sur des “quipus” (un jeu de cordes avec des noeuds) et alertaient de leur venue grâce à des coquillages (les “poutous”). Chaque chaski avait son propre code, et c’est pour ça qu’il est encore difficile de les déchiffrer aujourd’hui. Il en a été retrouvé plein au Machu Picchu, et on suppose qu’il y avait une école de chaskis ici.

Il y avait également un couvent, où toutes les filles de la noblesse étaient élevées à partir de 6 ans, afin de savoir se comporter et être prête pour être prise comme concubine par l’Inca ou par un héros de guerre. Tous étaient monogames sauf l’inca qui avait plusieurs femmes…

On a tous adoré le lieux, les paysages et l’ambiance mystique qui y règne, et c’est avec émotion qu’on en sort pour attaquer la descente vers la ville, cette fois-ci à pied. Les enfants ont beaucoup plus d’énergie car ils partent devant et nous sèment au passage ! Après-midi très cool à l’hôtel, avec dessins-animés pour les enfants et papotage autour d’une bière pour les adultes 😁 !

Et le lendemain on repart en sens inverse pour notre rando de 3h au bord des rails et nos 6h de bus cette fois-ci, à cause des travaux et d’une crevaison sur la route…

On arrive tous KO à Ollantaytambo, et le ventre retourné par les virages. Heureusement, on tombe par hasard sur un super resto tenu par une petite mamie adorable, qui offrira des jus et des portes-clés aux enfants…

Le lendemain on dit au revoir à nos amis (mais on se retrouve dans 2 jours 😅) et on part visiter le site inca d’Ollantaytambo. Site intéressant, mais un peu redondant pour nous après tout ce qu’on a déjà vu… On observe tout de même des immenses greniers qui servaient de garde manger, construits dans la montagne d’en face, et on découvre un ingénieux système de fontaines et d’irrigation. 

Nous profitons ensuite d’une aprèm tranquille pour faire un peu d’école pour Chloé avec les garçons, pendant qu’Adrien s’arrache les cheveux (ou du moins ce qu’il en reste 😅) à réserver nos prochains billets d’avion… On part mi-décembre pendant les vacances scolaires péruviennes et tout est bien cher. On a d’ailleurs renoncé à la Bolivie qui était hors de prix pour le peu de temps qu’on pensait y rester…

Le lendemain, sur le chemin du retour vers Cuzco, nous partons explorer le site de Moray, tout petit mais assez unique. C’était un vrai laboratoire agricole ! Des terrasses construites en cercle et en profondeur qui, en fonction de l’exposition au soleil et de la profondeur, permettaient de recréer des micro-climats différents. De 3000m, pour la première terrasse (l’altitude du site), a un équivalent de 1500m pour la terrasse la plus basse, à tout juste 50m d’écart ! Ils ont même apporté des terres de différents endroits pour recréer des conditions de sol cohérentes et cultiver ainsi des fruits ou légumes d’autres régions. (Courges, maïs, quinoa, plus de 100 variétés de patates, toutes sortes de fruits…).

Nous entamons ensuite une marche de 11km à travers les champs, la nature et les chemins de crête pour nous rendre aux marais salants de Maras. Une rando très sympa, et tout en descente, qui complète bien la journée ! En arrivant, la vue est assez surprenante, et bien différente des salines de Noirmoutier 😅 !

Une minuscule source d’eau naturellement salée sort de la montagne et alimenté cet immense réseau de bassins, qui produisent énormément de sel.

Et on termine la journée en taxi jusqu’à Cuzco, où nous retrouvons nos amis suisses dans un bon resto mexicain et indien à la fois. 

Pour notre dernier jour à Cuzco, ce sera journée off : coiffeur pour Chloé, tondeuse pour Adrien et resto en amoureux (encore merci @ Philippe et Gabrielle pour le baby sitting 🥳🍻!!) pour célébrer nos 17 ans de rencontre (la moitié de notre vie… on pouvait pas ne pas fêter ça 😅) ! On s’est régalés, un super resto semi gastro comme on les aime en France, avec de bons produits… Puis espace de jeux au pied de la cathédrale pour les enfants avec spectacle et jeux d’interview. Et le soir, petit resto sushi avec les 4 enfants, pour laisser Gabrielle et Philippe aller au resto à leur tour, avant de prendre un bus de nuit…

Nos conseils si vous allez dans le coin :

  • Cuzco :
    • Restos : Crêperie la Bo’M (même implantée au coeur de la Bretagne, elle serait excellente), Oni Sushi (makis et bowls très bons et pas chers), Nick’s food (le Mexicain/Indien très sympa), et Organika (le semi-gastro vraiment bon)
    • Hôtel : la maison de Claire et Juan : mignonne petite maison d’hôtes (5 chambres), avec des hôtes adorables, un super petit déjeuner maison et un accès à la cuisine
  • Ollantaytambo : hôtel la casa de Don David (chambres confortable, au calme et dans une cour de verdure très agréable), resto Qoricancha sur la place principale (simple, bon, et avec un accueil 5*)
  • Machu Picchu : guide francophone Lisbeth (+51 984 373 763)

La publication a un commentaire

  1. Les Bernhards

    Trop chouette de revivre cette aventure commune à Cusco et au Machu Picchu !
    😘

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