Et c’est parti pour 2 semaines de voyage en amoureux… Wahou, quel pied ! 🙂

Atterrissage magnifique à l’aéroport de Mindelo, à 500 mètres de la mer.
Le voyage commence par 1 heure d’attente
au contrôle des passeports, mais c’est l’occasion de discuter avec 2 françaises au look de randonneuses aguerries qui ont l’air bien sympathiques.
On accroche d’entrée et partageons le taxi avec elles. On les quitte avec regret, mais nos itinéraires respectifs ont l’air assez proches (on sent bien que si les backpackers viennent à Sao Vicente, c’est avant tout pour rejoindre Santo Antao), alors peut-être qu’avec un peu de chance… 🙂

Premier tour de ville, première impression pas franchement positive : la moitié des bâtiments en construction sont à l’abandon, il y a des ordures un peu partout (notamment sur les bords de mer), et les locaux nous semblent un peu distants… 

Nous allons à la plage de Laginha  pour se poser et admirer la couleur de l’eau, mais nous sommes vite chassés par le vent et la tempête de sable.

En partant vers le centre ville, nous observons une fresque sur l’écologie sur les murs d’une école, qui semble peinte par des enfants. On y voit des tortues et des poissons au milieu des sacs plastiques et des boîtes de conserves. Ca décrit bien ce que l’on voit dans les rues, et on avait bien compris que les Capverdiens n’étaient pas à la pointe du traitement des déchets, mais ça laisse néanmoins l’espoir qu’une transition est en cours, notamment via l’éducation des enfants.

Non loin de là, on rejoint un autre marché, aux influences africaines, aves ses étals de fruits, légumes et épices. Un petit tour par le fameux marché aux poissons et sa plage des pêcheurs, où s’alignent leurs traditionnelles barques colorées, et où beaucoup de monde s’affaire à vider les poissons (directement sur la plage) pour les vendre au marché ou à même le trottoir. 

Ici les rues sont un vrai lieu de vie, et pas seulement de passage. Beaucoup d’hommes se rassemblent pour jouer entre eux, aux dés ou aux cartes. Beaucoup de femmes sont assises par terre, à discuter et à vendre un peu tout et n’importe quoi (des fruits, du poisson, des bonbons, des objets…), ou déambulent en portant une grande bassine sur la tête.

On finira la journée posés sur un coin de sable à lire pour absorber le choc des cultures. Et puis, on a plus l’habitude d’avoir du temps libre, de pouvoir “ne rien faire” ! On a encore besoin de remplir ce vide… Petit à petit pendant le voyage on arrivera à lâcher prise et à accepter d’être seulement assis là, à regarder la vie, observer les gens, sans rien faire d’autre.

Une caipirinha (la première d’une longue série 😀 ) chez ELVIS (un super resto/bar soit dit en passant) et un repas musical chez Loutcha pour finir cette première journée avant une bonne nuit bien méritée.

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