Après la découverte de la faune incroyable de Puerto Madryn, on continue notre périple en Patagonie avec la fameuse région des lacs de Bariloche, près de la frontière chilienne, où l’on retrouve nos compères de voyage pour fêter ensemble la nouvelle année !
Au petit matin, grosse frayeur au réveil dans notre bus de nuit… Comme tous les directs étaient complets une semaine à l’avance (nous sommes le 31 décembre…), la seule solution disponible était de prendre un bus jusqu’à Esquel, puis un autre jusqu’à Bariloche. Le petit hic c’est qu’il n’y a que 45 minutes de marge entre les deux, et que les bus en Argentine ne sont pas les champions de la ponctualité ! Comme le chauffeur avait l’air super confiant quand je lui ai dit au départ, on était presque confiants…Mais le stress monte un peu quand le réveil sonne 30 min avant l’heure d’arrivée prévue et qu’on on voit qu’on est à plus de 100km de la gare 😬… Adrien va voir le chauffeur mais il est toujours confiant “on arrive d’ici 30-40min, pas de problème, et si jamais on le croise sur la route, je lui ferai signe !” Mouais…
Finalement on arrive avec 1h15 de retard… mais coup de bol, notre 2ème bus est tout juste en train de sortir du terminal quand on y arrive ! Le chauffeur lui fait effectivement des grands signes, et on embarque à la hâte. Il s’en est fallu de peu ! Surtout qu’en s’installant dans le bus, on apprend par les autres passagers qu’il y a eu une panne et que tout le monde a dû changer de bus, d’où le retard qui nous a un peu sauvé notre réveillon 😅 !
On arrivera finalement à destination avec 3h de retard à cause d’un feu de forêt, mais au final à peine une demi-heure plus tard que les Bernhard (vous vous souvenez, la famille suisse rencontrée au Pérou !) dans les gîtes qu’on a réservé ensemble pour 3 jours !! 🥳🥳
Tout le monde est trop content de se retrouver pour fêter la nouvelle année sous le signe du voyage !!
On a bien galéré à trouver un logement pour 8 un 31 décembre dans une des villes les plus touristiques de Patagonie, mais on a pu se dégoter 2 supers chalets avec vue sur le lac (bon, à un prix qui dépasse largement notre budget par nuit… mais c’était ça ou rien 😅) !
Adrien et Gabrielle partent faire les courses avec une belle liste pleine d’ambitions culinaires, mais problème, on apprend vite que les jours fériés, tout ferme à 16h ici, et il est… 17h !! 😬
On finit quand même par trouver tant bien que mal un mini kiosque encore ouvert, qu’on dévalise et qui nous permet d’improviser un apéritif dînatoire de réveillon avec des fonds de placard 😅. Heureusement que Gabrielle et Philippe sont arrivés du Nord de l’Argentine avec 3 belles bouteilles de vin 😁 !
On profite bien de notre soirée, mais avec chacun nos bus de nuits mouvementés, on peine à tirer jusqu’à 00h30. Suffiamment quand même pour remercier 2021 de nous avoir permis de réaliser ce beau projet et pour se souhaiter plein de belles aventures autour du monde pour la suite !
Notre première journée ici sera sous le signe de la pluie et du froid (alors que c’est l’été ici normalement et qu’il y a une semaine il faisait 30 degrés…), mais aussi de l’organisation ! On se rend compte que nous somme en pleine saison touristique en Argentine et tout est vite plein et cher un peu partout ! Entre les européens en vacances, car le pays vient de réouvrir, et les argentins qui bénéficient du dispositif “pre-viaje” lancé par le gouvernement l’année dernière pour relancer le tourisme (la moitié de leurs dépenses de vacances sont remboursées par l’état…), toute la Patagonie est juste blindée, les professionnels du tourisme n’ont jamais vu ça…
On se lance dans la planification de nos 3 prochaines semaines, mais c’est déjà un enfer pour trouver un logement pour nos 3 prochaines nuits à Bariloche 😅… Même acheter des billets de bus s’avère compliqué, entre les surcoûts des paiements en ligne, les pannes informatiques des guichets en gare et les lignes quasi-complètes une semaine à l’avance !
On tente une sortie pour aller manger un bon goûter en ville, en pull / k-way / capuche, et à en croire la queue d’une vingtaine de mètres, on n’est pas les seuls à avoir eu cette idée… Mais tant qu’à être là, on s’offre une énorme gaufre chacun, et une boîte de chocolat 😋 ! Et c’est donc le ventre bien saturé de sucre que nous rentrons, sous une pluie diluvienne, et sans réussir à prendre un seul taxi (avec le temps, ils sont tous pleins !).
Quasiment une semaine que nous sommes en Argentine et on sent bien la différence de culture avec tous les autres pays d’Amérique latine qu’on a fait jusqu’à maintenant. Mais on se sent moins dépaysé car l’influence européenne est partout et on se croirait vraiment en Espagne ! Par contre, on est frappé dès le premier jour par l’accent très étonnant avec lequel ils parlent l’espagnol : ils prononcent “ch” le son “y/ll”, et vu le nombre de mots avec ce son là, on a l’impression au début de ne pas comprendre la moitié des mots ! Il nous faudra presque 2 semaines pour prendre le pli et s’habituer aux ‘cho me chamo’, ‘va a chover’, ‘chevar’ et autres… et une semaine de plus pour parler avec !
On a aussi bien commencé à réaliser dans quel contexte économique compliqué se trouve l’Argentine depuis plusieurs années, avec une inflation constante et une dévaluation quasi quotidienne du peso argentin !
Le jour suivant, nous profitons d’une petite éclaircie pour aller au Cerro Campanario. Encore une fois, ce qui paraissait simple au début (prendre le bus 10 ou 20 au bord de la route et descendre au bon arrêt) devient compliqué… Au bout de 45 minutes et 3 bus qui ne s’arrêtent pas tellement ils sont pleins à craquer, on se décide à prendre un taxi. Et il faudra attendre 20 minutes de plus pour en trouver un 2ème (et oui on est 8) !
Une fois arrivés au pied du cerro, une petite montée de 30 minutes (c’est une station de ski, donc y’a aussi moyen de monter en télésiège, mais on n’est pas des feignants ) et on débouche sur un magnifique point de vue à 360° !
En redescendant, on décide de tenter un autre chemin qui part sur la gauche (en mode adultes rebelles, parce que les enfants ne demandaient qu’à retourner vite au logement ). Il est censé finir en cul de sac, mais en suivant Maps.Me à vol d’oiseau (et en traversant quelques propriétés privées…), on arrive finalement à rejoindre la route principale, fiers de nous, au bout d’une petite heure (à peine le double de l’aller ). Très bon moment tous ensemble, avec en prime une belle moisson de framboises sauvages sur notre chemin !
Bon, bien sûr, on n’a pas plus de chance au retour avec les bus, ni même avec les taxis… C’est donc en STOP que nous rentrerons, en faisant 2 équipes de 4 !
Et on termine la journée en profitant enfin de notre terrasse avec vue sur le lac et sur les derniers rayons du soleil, avec un bon apéro de début d’année bien mérité !
Le jour suivant sera bien chargé : on plie les bagages (il n’y a plus de place dans notre super gîte au bord du lac) avant de partir à 8h30 en minibus privatisé pour faire la route des 7 lacs, de Bariloche à San Martin de los Andes ! à la base, on voulait la faire avec une voiture de location sur 2 ou 3 jours à notre rythme, mais impossible d’en trouver une en cette période (la bonne cinquantaine de loueurs de voiture des environs sont tous complets…) ! Alors les paysages sont très beaux (malgré le temps gris et pluvieux qui nous gâche un peu le plaisir ), mais franchement sur une journée c’est beaucoup trop de kilomètres et de temps passé dans la voiture pour vraiment l’apprécier…
Mais le temps aussi d’en apprendre plus sur un personnage incontournable de l’Argentine : Francisco Moreno.
Le saviez-vous ?
Francisco Moreno a donné son nom à pas mal de rues et de lieux ici en Argentine, dont le célèbre Perito Moreno.
C’était l’expert en chef côté argentin, missionné pour trouver un accord avec le Chili afin d’officialiser les frontières entre les 2 pays au début des années 1900. Il y avait un gros débat entre se servir des plus hauts sommets de la cordillère des Andes, ou utiliser les nombreux fleuves qui prennent leur source en zone frontalière, en disant que s’ils se jettent dans le Pacifique alors la source est en territoire chilien, et s’ils se jettent dans l’Atlantique, la source sera côté Argentin… Francisco Moreno a alors fait dévier un fleuve en 2 semaines pour changer sa destination, afin de prouver qu’il était très facile de tricher. Ils ont finalement pu trouver un consensus en combinant les deux approches et en faisant quelque-chose de plus logique (enfin, du moins sur la plus grande partie, on sait pas ce qu’il s’est passé en bas vers Ushuaia mais ils devaient plus être très sobres sur la fin… 😅) !
Le soir, nous arrivons tard à notre hôtel de dépannage, plus cher que le premier mais clairement moins bien, et très vieillot (un peu ambiance hôtel de ski tout en bois, mais resté dans son jus depuis 60 ans…)… Et après cette journée digne d’un début d’hiver, nous nous offrons une fondue au fromage dans un chalet-restaurant suisse !
Et c’est le lendemain que le soleil se décide enfin à faire son grand retour dans la région, après une semaine hivernale. Alors après avoir passé encore une matinée à courir après du liquide et des billets de bus, avec de la réussite cette fois-ci, nous partons se balader dans le parc Llao Llao. Boostés par le beau temps, toute la troupe est très motivée. On démarre avec beaucoup trop de monde sur le petit chemin (forcément après une semaine de mauvais temps…), mais on perd vite 90% des gens qui se limitent au premier kilomètre 😅. Les vues sur le lac sont magnifiques, et les enfants sont à fond et se transforment en pêcheurs dès qu’on se pose au bord de l’eau !
On n’était pas forcément partis pour la grande boucle, mais arrivés à mi-chemin dans la bonne ambiance générale, autant ne pas faire marche arrière ! Adrien et Gabrielle se feront même une petite rallonge jusqu’à un joli point de vue 1km plus haut !
Au petit matin, après avoir dit au revoir à nos amis (que nous retrouverons dans une semaine plus au sud), nous voici chargés de 2 sac à dos et de 4 duvets loués pour l’occasion, à l’attaque d’une magnifique randonnée vers le refuge de Frey ! Bon, une fois n’est pas coutume, on galère encore avec les bus et on attend une bonne heure avant de pouvoir grimper dedans… Mais le soleil est là (et la chaleur aussi), et on sort enfin shorts, casquettes et crème solaire pour commencer nos 10 kms d’ascension.
Les paysages sont magiques, avec des jolis points de vue sur les lacs, avant de s’enfoncer dans les sous-bois en bord de rivière, et de ressortir dans les hauteurs, avec une bonne montée qui n’en finit plus sur les 3 derniers kilomètres 😅. Chloé est dans le dur, mais les garçons l’encouragent beaucoup et elle doit négocier sévèrement avec eux pour avoir le droit à quelques pauses ! Mais en arrivant, le refuge donné sur un petit lac sublime, totalement entouré de montagnes 🤩 ! Hugo et Kenzo profitent de leur liberté retrouvée pour s’inventer une aventure en caleçon au bord de l’eau, sauter de cailloux en cailloux et pêcher du poisson pour le dîner ! Le soir, nous mangeons et dormons au refuge. Très simple et sommaire (pour le même prix qu’un bon hôtel 🤣), mais on adore l’ambiance et l’esprit ! Le lendemain, on redescend avec un chemin un peu différent qui termine en bord de lac. La première heure, Hugo et Kenzo font même la descente en courant tellement ils ont la patate ! Mais on a vu un peu serré sur le timing, et on doit avancer avec un rythme bien soutenu pour espérer avoir le temps d’attraper un bus pour rentrer, de passer à l’hôtel récupérer nos bagages, au magasin rendre les duvets, et être à la gare pour notre bus de 17h…
On arrive en bas dans les temps, mais un peu déçus de ne pas pouvoir s’arrêter faire un plouf dans le magnifique lac Gutierrez où l’ambiance ensoleillée du weekend a l’air bien sympa !
On se rattrapera de notre frustration en s’offrant un petit arrêt glaces à Rapanui juste avant de partir !
Prochaine étape : l’agréable ville de El Bolson à 3h de route plus au sud. À peine débarqués du bus, on est tout de suite séduits par l’ambiance très cool et hippie du lieu Il y a de la musique dans les rues, un marché ésotérique, un parc central où tout le monde pique-nique… On s’arrête à l’Office du tourisme pour se renseigner sur les randonnées prévues, et le mec super sympa nous conseille même un bon resto pour manger un asado ce soir (grillades de viande au feu de bois, la spécialité argentine).
On arrive vers 20h30 à l’hôtel qu’on avait réservé par téléphone il y a 3 jours, avec l’envie d’une bonne douche après 2 jours de randos, avant de se faire plaisir au resto ! Mais la, c’est le drame… ils n’ont pas enregistré notre réservation et ils sont complets !!
On avait appelé 3 fois, dans les 4 derniers jours pour divers renseignements et chaque fois on nous dit qu’il n’y a pas de soucis, mais rien n’y fait, il n’y a pas de chambre disponible pour nous… On regarde rapidement sur Booking et Airbnb, mais là aussi c’est l’échec : 0 résultats pour ce soir et les 2 prochaines nuits (ce n’est même pas une question de prix…) .
Hugo commence à paniquer et se met à pleurer… Il a peur qu’on n’ait pas d’endroit où dormir, et nous on ne fait pas les malins vu la galère que ça a été jusqu’ici pour trouver des logements ! Les propriétaires gênés, se mettent à chercher avec nous en appelant tous leurs contacts… et au bout de 30 minutes, enfin une possibilité ! C’est Agustín, un vieux papy avec sa canne et son pansement sur l’oeil, ancien grand voyageur, qui vient nous chercher avec son van tout pourri pour nous amener chez lui : “la casa del viajero”, un peu excentré de la ville et qui est restée bien dans son jus depuis quelques dizaines d’années… Ce sera très simpliste (3 petits lits et un matelas par terre sur un palier ouvert avec un autre voyageur, et le partage de sa salle de bain, sa cuisine…), pas forcément moins cher, mais au moins on a un endroit pour dormir, et tout le monde est adorable ! Ouf, on a eu chaud ! On laisse tomber le bon resto pour ce soir, ça sera sandwich débrouille, mais avec du fromage type Roquefort, du saucisson et des olives.
Le lendemain, direction la randonnée du Cajón Azul, et ses 10km aller si on va jusqu’au bout. Les paysages sont moins sympa qu’à Bariloche, et les montées / descentes bien nombreuses, mais la rando reste agréable, et la couleur de l’eau de la rivière qu’on traverse à plusieurs endroits est pour le coup vraiment incroyable. On se rend vite compte qu’on ne sera pas tout seul sur le chemin : c’est la foule sur la première descente depuis le parking, et c’est même un vrai embouteillage pour passer les deux petits ponts au-dessus de la rivière au 2ème kilomètre ! Pour éviter de faire la queue 20 minutes, et aussi pour le fun, on se décide à traverser à pied. On enlève chaussures et pantalon et c’est partit. Les garçons étaient trop motivés malgré l’eau bien bien froide à moins de 10 degrés ! Durant la rando, on assiste à un spectacle assez déboussolant : la transhumance des novices du bivouac ! La rando étant bien connue pour bivouaquer dans de nombreux refuges dispersés dans les montagnes, toute sorte de gens arrivent ici pour une promenade de santé (et sûrement le premier bivouac de leur vie) avec des sacs énormes, des lourdes tentes qu’ils portent à bout de bras, des tables pliantes de pique-nique, de glacières… Bref, la grosse galère pour une rando plutôt longue et difficile avec un bon 25-30 degrés !
On décide de s’arrêter un peu avant la fin et de profiter à fond de la rivière à un endroit qui s’appelle ‘la playita’. La couleur de l’eau est turquoise, translucide, et malgré ses quelques petits degrés, on arrive tous à se tremper en entier sous la chaleur du soleil. Une petite heure de pause pique-nique dans ce coin de paradis, et on se met en route pour le trajet retour, avec une invention d’histoire en mode Lunii (les enfants choisissent les lieux, personnages, objets rencontrés et époque / ambiance, et on imagine une histoire sur cette base) pour motiver les troupes ! On galère toujours un peu au début, puis on finit toujours par s’étonner de notre créativité au bout d’une heure d’histoire ! Les enfants sont à fond, oublient vite l’effort de randonnée pour lequel ils étaient en train de râler, et sont même déçus quand on s’arrête faire une pause . A force, on pourrait même écrire un recueil d’histoire pour enfants !
On fera la dernière montée accompagné de 2 argentins super sympas.
En rentrant à El Bolson, on s’offre un apéro à la terrasse d’une des nombreuses cerveceria (bar à bières) avec 2 succulentes bières artisanales produites dans la région (ça nous change des autres pays où c’était compliqué de trouver autre chose que des blondes légères et basiques !), le tout accompagné par un super groupe de Cumbia ! Et on enchaîne avec notre premier trop bon resto de viande. Quel kiff de se régaler avec un bon steak de bœuf saignant après 7 mois à manger de la semelle ! On s’offre même un bon verre de vin rouge argentin ! Je crois qu’on va se faire un peu plaisir ici…
Le lendemain, on revoit notre programme à la baisse. On devait randonner jusqu’à un cerro pour avoir une jolie vue sur la vallée, mais finalement on ne montera que le premier kilomètre (déjà bien raide) pour aller jusqu’au ‘bosque tallado’, une petite expo de 60 sculptures faites directement dans les troncs d’arbres de la forêt ! Très joli, même si certaines sculptures étaient beaucoup trop abstraites pour nous…
On finit ensuite l’après-midi au bord du lac Puelo, où on est clairement pas tout seul, mais l’ambiance est très sympa, et ce petit moment détente nous fait du bien à tous. On arrive même à improviser une session école sur la plage, entre 2 moments de baignade 😁. Et ce soir, après un gros coup de bol pour attraper le bus de retour vers la ville (on est les derniers à s’entasser dedans, laissant encore un trentaine de personnes sur le carreau attendre une bonne heure de plus…), on profite des petits concerts dans le parc, d’abord de percussions, puis de Cumbia (on retrouve le super groupe d’hier), et tout le monde danse pieds nus dans l’herbe dans l’ambiance festive et très baba cool du samedi soir. Kenzo est déchaîné et s’éclate comme un fou, même s’il à plus l’air d’un kangourou que d’un danseur 😅 ! On passe un vrai bon moment de qualité en famille !
C’est déjà le dernier soir et on serait bien resté un jour de plus ici pour profiter encore de l’ambiance cool de la ville !
Mais le sud nous appelle, et il est déjà l’heure de se mettre en route vers la mythique El Calafate et son Perito Moreno !
A très vite donc, et pour terminer la petite vidéo synthèse de cette belle région :
👍🏻👍🏻👍🏻