Après une première estimation grossière du budget nécessaire pour partir un an tous les quatres sans avoir à travailler, on sait qu’on a le droit à deux pays “chers” maximum…

• La Polynésie est un incontournable, ses plages paradisiaques et ses fonds marins riches faisant clairement l’unanimité chez nous. En plus c’est pile sur notre trajet entre l’Océanie et l’Amérique du Sud, et vu le prix du billet au départ de la France, ce serait trop dommage de s’en priver !
• Pour le deuxième, on choisit la Nouvelle-Zélande au détriment de l’Australie. Ce sera le moment parfait pour réaliser le rêve d’Hugo de faire des vacances en van, et on préfèrera dédier un futur voyage à l’Australie avec un plus de budget, plutôt que de se limiter à une infime partie ici.
• Il nous restera encore les Galapagos, (unique, magique mais pas économique…), qu’on a du mal à lâcher et qu’on laisse donc en optionnel. On décidera à mi-parcours selon les deniers restant dans notre bourse !

Il nous faut un itinéraire “logique” à cet ensemble de pays, et lorsqu’on veut prendre des billets d’avions “tour du monde”, cela veut généralement dire : dans un seul sens sans retour en arrière. Et on découvre vite que dès qu’on sort des pays “classiques pour un tour du monde”, le prix du billet s’en trouve fortement impacté…

• De notre première liste de pays se détache deux zones principales : l’Asie du Sud-Est et l’Amérique du Sud, avec une halte en Océanie pour joindre les deux.
• Adieu l’Afrique, compliquée à intégrer dans ce schéma, qui nous semblait moins abordable en sac à dos, et sur laquelle je me sentais moins rassuré (peut-être à tort)

Malheureusement, tous les pays ne sont pas optimaux à visiter en toute saison. Et même si l’objectif n’est pas de passer un an sous 30°,  on va chercher à éviter à minima les périodes de cyclones et autres réjouissances des pays lointains… 

• Nos périodes de départ et de retour étant fixées entre juillet et août (plus logique pour les enfants niveau scolaire), ça limite d’entrée les alternatives sur l’itinéraire et la période d’entrée dans chaque pays. Il nous faut donc choisir entre commencer par l’Asie ou par l’Amérique du Sud.
• Adieu l’Indonésie, à notre grand regret, mais ce serait au milieu de notre périple, et qu’on parte d’un côté ou de l’autre, on y arrive toujours dans les deux pires mois de l’année.

Ce paramètre peut varier assez rapidement selon les régions du globe et, sans aller jusqu’à éliminer tous les pays classés “sensibles” par le site de la diplomacie française, on voudrait quand même éviter de se retrouver au beau milieu d’une révolution avec nos deux enfants…

• Adieu donc le Nicaragua, qui avait l’air extraordinaire, mais qui traverse en ce moment une période très compliquée.