Un tour du monde en famille ça a l’air génial (et ça l’est, vraiment !). Ce sont de belles images, des rencontres inoubliables, des paysages de ouf, des partages de culture, des découvertes culinaires…
Mais tout ça, on vous le raconte déjà dans les autres articles ! 😁

Alors aujourd’hui, après 6 mois de voyage, on vous montre l’envers du décor…

Oui, parce qu’un tour du monde en famille c’est aussi :

  • Quand on fait un voyage de 2 ou 3 semaines dans l’année (= nous jusqu’à il n’y a pas si longtemps…), on passe beaucoup de temps avant le voyage à tout préparer pour optimiser son temps sur place. Mais quand on voyage pendant un an, et encore plus en période de covid où on ne sait pas quel pays on va faire après, il faut faire toute cette planification pendant le voyage… Et ça, ça change tout…
  • Ah, on en passe des soirées, chacun sur son téléphone / PC, à explorer les réseaux, chercher des logements, contacter des hôtes ou des familles, se casser la tête sur des itinéraires, ou simplement affiner ce qu’on va faire demain !
  • Avant, on avait son routard papier et c’est tout, mais maintenant entre les blogs, les groupes Facebook, Instagram, Tripadvisor et tous les autres, il y a tellement d’informations que ça devient vite chronophage de trouver ce qui t’intéresse… Et avec les enfants, pas facile de passer du temps là dessus en journée, donc on y passe vite nos soirées…
  • Et côté charge mentale, on est toujours au taquet de nos capacités (comment on va jusqu’à l’hôtel quand on sera arrivé à destination, où est-ce qu’on dort demain soir, quel guide on choisit pour l’excursion de la semaine prochaine, penser à retirer de l’argent avant d’arriver dans le prochain trou paumé, commencer à regarder les prix du prochain billet d’avion, trouver une laverie, où on mange ce midi… 🤪)
  • Une composante du voyage nécessaire, mais qui peut vite prendre la tête, et qu’on avait clairement sous-estimé (mais on prend du recul chaque jour là-dessus… même si on a régulièrement des petits coups de ras-le-bol où on a besoin d’une soirée ou de quelques jours off pour poser le cerveau 😅) !
  • Budgétiser un voyage d’un an sans revenu n’est pas évident, et même si on trouve quand même des ordres de grandeur, voire même des moyennes de dépenses journalières par pays (merci Tourdumondiste !), impossible de savoir à l’avance ce que, nous, on va dépenser dans chaque endroit. Et encore plus dur de savoir si on est dans le budget quand on sait pas quels pays on va encore faire (forcément si on passe 3 semaines en Polynésie ça ne coûtera pas la même chose qu’un mois au Vietnam…) !
  • C’est donc difficile de trouver le juste milieu entre se priver et se faire plaisir, et on se pose souvent la question si telle ou telle dépense est raisonnable ou pas…
  • Là-dessus aussi on a pris pas mal de recul et ça nous oppresse moins, mais on suit quand même ça de très près : on note chaque dépense et sa nature dans un joli fichier excel (déformation professionnelle d’Adrien 😁), et on fait le point à la fin de chaque pays sur le budget global
  • Et pour l’instant on n’est pas trop mal, on est à peu près dans la moyenne des dépenses sur laquelle on s’était calqué dans chaque pays, à ceci près que deux enfants ne comptent pas exactement comme un adulte, mais plutôt comme 1,5 adultes… certes, ils mangent moins et on peut prendre une seule chambre pour nous 4, mais ils paient plein pot ou pas loin sur les principales dépenses (transports, activités…)
  • Pour un petit aperçu rapide, on a dépensé pour l’instant :
    • 5885€ en 59 jours au Mexique (soit 100€ par jour pour 4)
    • 2723€ en 29 jours au Guatemala (soit 94€ par jour pour 4)
    • 3387€ en 37 jours en Colombie (soit 91€ par jour pour 4)
    • 4900€ environ (il nous reste encore 1 semaine…) pour 59 jours au Pérou (soit 83€ par jour pour 4)
    • 4356€ en billets d’avion (Toulouse > Majorque > Toulouse > Madrid > Cancun // Mexico > Bogota > Lima > Asuncion) et les tests PCR qui vont avec…
    • Soit un total de 21.251€ pour 6 mois à 4, qu’on peut répartir sur les postes de coût suivants : 4395€ de nourriture, 4364€ d’hébergement, 4356€ de billets d’avion, 3993€ d’activités, 3380€ de transports hors avion, et 646€ de shopping
  • Quelques avions, beaucoup de bus, de jour comme de nuit, des Collectivos, des taxis, des tuk-tuk, des pick-up, des bateaux, des lanchas…
  • Autant pour le budget que pour la planète, on ne prend que les avions nécessaires (malheureusement la majorité des frontières terrestres sont fermées avec le Covid…). Et voyager lentement permet à la fois de découvrir les paysages et d’avoir un voyage plus authentique, les locaux voyageant toujours de la manière la plus économique possible.
  • Mais du coup dans des pays qui font généralement 2 ou 3 fois la France, les distances sont longues et on s’habitue vite à passer une journée où une nuit dans les transports pour changer de ville (par exemple, hier matin on est partis du canyon de Colca pour revenir à Arequipa (6h de trajet avec 2 collectivos, un taxi et un peu d’attente entre chaque…), et aujourd’hui on va au bord du lac Titicaca dans une famille (8h de trajet avec 1 bus, 2 colectivos, et un peu d’attente entre chaque…)
  • On a même fait 3h de route aller et idem au retour dans la même journée pour aller voir un glacier. Alors qu’en France, on avait du mal à aller passer un week-end à l’océan parce qu’on trouvait ça trop loin pour 2 jours 😅
  • Fort heureusement, les enfants s’y sont habitués aussi et c’est un peu le seul endroit où ils sont patients et peuvent passer des heures sans bouger à écouter des podcasts ou de la musique (on est devenus balèzes en podcasts pour enfants d’ailleurs, si vous voulez des conseils 😅) !
  • Et pour nous c’est aussi l’occasion d’écrire (les articles de blog et les petits coucous sur WhatsApp), d’admirer les paysages, de lire même, voire de prendre un peu d’avance sur la planification si d’aventure on capte un minimum.
  • Et comme j’aime bien les chiffres 😁, j’ai fait une petite estimation de nos temps de transport sur ces premiers mois (Mexique, Guatemala, Colombie et Pérou) : 
    • 234 heures de bus (dont 112 au Pérou), dont 118 en bus de nuit et 4 en Chicken bus
    • 141 heures passées dans des collectivos (10 à 15 places)
    • 43 heures de taxi et transport voiture (5 places)
    • 26 heures d’avion
    • 7,5 heures de tuktuk (3 roues, 2 places théoriques mais on rentre même à 5 avec 2 sacs à dos 😅)
    • 30 heures de lancha (bateau à moteur de 10 à 20 places), 2 heures de Ferry et 8 heures d’embarcation à rames (kayak, barque, rafting)
    • Et sans oublier entre 5 et 20 kms de marche par jour, avec une moyenne plutôt sympa de 9 km/jour !
  • S’il y a bien une chose gonflante sur laquelle on a encore du mal à s’améliorer, c’est bien la gestion des sacs…
  • A chaque fois qu’on change de logement, donc tous les 1 à 5 jours selon les endroits, il faut reboucler nos 4 sacs à dos… Et même si Chloé est devenue experte en la matière, ça n’en reste pas moins une petite heure bien chiante à ranger tout ce qui traîne, à  remettre de l’ordre dans les compartiments, et à tout faire rentrer dans les sacs bien remplis en prenant soin de garder les affaires utiles pendant le transport dans les sacs des enfants qu’on ne met pas en soute (mais rassurez-vous, on oublie toujours quelque-chose…) !
  • Que ce soit pour nos corps : la douche tous les jours c’était avant…
  • Ou pour nos vêtements : changer de caleçon, chaussette et t-shirt tous les jours, c’était avant… on est plutôt sur du 2/3 jours pour les sous-vêtements, 3 à 6 jours pour les t-shirt et on ne compte plus pour les pantalons et pulls 😅… ça dépend surtout des affaires propres qu’on a en stock et de la possibilité de trouver une laverie ou d’avoir suffisamment de temps pour faire un peu de lessive dans la douche, et surtout de la faire sécher !
  • Ou pour la nourriture : quand on achète des fruits et légumes, on les lave très bien, mais quand on mange au resto, ou surtout dans un boui-boui en bord de route, on ne maîtrise plus rien…
  • Statistiquement, ça arrive plus souvent sur un voyage d’un an que sur 2 semaines, donc il faut s’y préparer… Mais il n’y a qu’après en avoir enduré un certain nombre qu’on commence à prendre du recul dessus et à accepter, voire même à le vivre avec optimisme et positivité quand on est en forme !
  • Et puis, ce n’est pas qu’une légende, les grosses galères sont toujours des supers souvenirs (ou au pire des supers histoires à raconter 😅) avec du recul !
  • Parfois c’est même Hugo qui prend le lead la dessus et qui pousse tout le monde à redescendre et à positiver !
  • Contrairement à ce qu’on avait prévu avant la pandémie, on voyage à notre rythme et sans billets d’avion réservés à l’avance. Ce qui nous permet de pouvoir rester plus ou moins longtemps à chaque endroit au gré de nos envies. Et cette liberté, une fois qu’on y a goûté, on y tient !! 😁
  • Et c’est finalement plutôt facile en Amérique latine et dans un moment où le tourisme est encore très bas à cause du covid. On réserve généralement nos logements 1 à 3 jours avant, et nos billets de bus et activités diverses la veille où plus souvent le jour même.
  • Mais les billets d’avion c’est différents, et les prendre au dernier moment, c’est aussi les payer (beaucoup) plus cher… Il faut donc composer entre anticiper suffisamment les billets pour les avoir à un prix raisonnable, et ne pas les prendre trop à l’avance pour se laisser le plus de latitude possible dans le pays visité. Parce-que dès l’instant où on a une date de vol, le compte à rebours est lancé et il faut forcément rentrer ce qu’on a envie de faire dans le temps restant… Pas simple…
  • Comme l’inspection quotidienne sous les lits, le soir avant de dormir ou à minima en entrant dans un nouveau logement, pour vérifier que rien de déplaisant ne s’y cache (on n’a plus peur des monstres, mais après avoir rencontré 3 scorpions dans des hôtels au Mexique et en Colombie, on préfère être prudents… 😅)
  • Comme vérifier s’il y a de l’eau chaude dans la douche et s’il n’y a pas une prise électrique dangereuse dans la chambre 
  • Comme se demander à chaque fois qu’on va aux toilettes si le papier se jette dans la cuvette ou dans la poubelle 
  • Comme demander combien ça coûte avant de rentrer dans un transport, un restaurant, ou même de suivre quelqu’un qui veut vous aider dans la rue 😁
  • Comme demander “Es picante ? Seguro ?” avant de commander quoi que ce soit à manger
  • Comme se demander chaque matin si son T-shirt, son caleçon ou ses chaussettes peuvent faire un jour de plus avant d’être officiellement considéré  comme “sale” (ou plutôt “impossible à remettre avant nettoyage”)
  • Ou comme filtrer nos 2 à 5 litres d’eau pour la journée selon ce qu’on a prévu (surtout qu’on est encore sur une double filtration manuelle + UV, donc ça prend facile une demi-heure…)
  • Et en bonus quelques phrases insolites qui nous ont bien fait marrer :
    • Hugo : “Maman, est-ce-qu’on peut avoir un nouveau caleçon ?” / Chloé  : “Ah non, les caleçons propres maintenant ce sera dans 3 jours !!”
    • Les enfants, trop contents : “C’est vrai, on va avoir de l’eau chaude ce soir !!??”
    • “Aller courage les enfants, je voudrais pas m’avancer, mais je pense qu’on a bientôt fini de monter !” (Chloé en randonnée, sans le savoir à environ un quart de la montée…)
    • “Ces chaussettes, elles sont propres ou sales ? (sniff) Ben elles sont sales, mais je vais les mettre quand même j’ai rien d’autre…”
    • Kenzo: “Ah ben je vous déconseille de toucher ça, c’est tout mou…” Nous: “Ah mais non Kenzo, c’est du caca d’oiseaux ça !”
    • “Kenzo arrête de te frotter sur tous les murs de la rue s’il te plait !”
  • Sans faire de scoop, on est une famille de gourmands, et la nourriture c’est vraiment sacré. Quand on part en voyage, c’est donc forcément un point incontournable !
  • Passer un ou deux mois dans un pays, c’est donc découvrir, mais aussi s’adapter à sa nourriture. Et il y a généralement 2 phases : les deux premières semaines où, Hugo en tête, on veut tout goûter et manger local à chaque repas ; et le reste du voyage, où on commence à saturer (surtout dans des pays où la nourriture n’est pas très diversifiée, comme en Colombie… au hasard…) 😅
  • Et c’est là aussi qu’on se rend compte à quel point notre culture culinaire française est riche ! Et que commencent à nous manquer (et que les enfants commencent à nous le rappeler)  : les fromages, charcuterie, pains, vins, viandes rouges, salades, raclettes, crêpes, etc.
  • Et puis c’est aussi ne pas forcément manger à tous les repas, mais parfois grignoter simplement des gâteaux et des fruits dans la journée.
  • Et surtout, c’est la galère pour manger équilibré (bien plus difficile qu’en France…), et on, se surprend à se ravir d’une soupe, d’une ratatouille ou d’une salade, si rare soient-elles dans ces pays de mangeurs de viande, de protéines et de féculents !!
  • On passe 95% des nuits tous les 4 dans la même chambre (plus simple, moins cher), alors c’est forcément compliqué niveau intimité de couple…
  • Pas facile d’avoir un sas de décompression le soir après avoir couché les enfants, et pouvoir débriefer de la journée et parler librement, sans avoir à chuchoter ou à faire attention à ce qu’on dit !
  • On s’est quand même fixé un objectif de se trouver un logement avec 2 chambres au moins une fois par pays ! 😅
  • Sans parler des quelques merveilleux logements où les toilettes n’ont pas de porte…  😅
  • Même si nos petites têtes blondes se remplissent d’énormément de choses tout au long du voyage (des paysages, des cultures, de l’histoire des peuples, de la géographie, des prises de recul, des expériences, d’énormes progrès en espagnol…), il faut quand même penser à l’année prochaine et assurer le minimum pour que le choc ne soit pas trop grand au retour sur les bancs de l’école
  • Le plus dur devient vite de trouver du temps à dédier à l’école 🙄. On était sur un rythme de 2 à 3 sessions par semaine en début de voyage, mais la on est plutôt sur 1 à 2…
  • Quand on se pose sur l’école, on se prend généralement 1h30, chacun avec un enfant, où on essaie de faire de la lecture, de l’écriture, du français toujours, des maths de temps en temps (c’est là qu’ils sont le plus à l’aise tous les deux), voire un peu d’histoire pour répondre aux demandes de Hugo…
  • Ça se passe bien dans l’ensemble, mais que c’est dur de se concentrer… Que de prises de becs avec eux pour qu’ils se fixent sur le travail à faire et pas sur leur environnement, qu’ils arrêtent de traîner les pieds, qu’ils y mettent de la bonne volonté plutôt que de répondre au hasard pour faire passer les choses plus vite, et QU’ILS ARRÊTENT DE LEVER LEURS FESSES TOUTES LES 5 MINUTES BORDEL !! 
  • Oups, pardon, désolé, sujet sensible… 😅
  • On passe 24h/24 ensemble pendant 1 an, donc forcément on profite beaucoup plus de nos enfants qu’en temps normal. C’est top pour les innombrables bons moments qu’on partage, mais c’est aussi une occasion unique de les voir grandir et de constater leurs progrès jour après jour dans tous les domaines
  • Le fait de n’être qu’avec des adultes (nous) la grande majorité du temps, les pousse en avant sur pas mal de choses, et notamment la maturité et le dialogue (ils participent à la majorité de nos conversations d’adultes), et la complicité entre eux (ils sont devenus de vrais partenaires de jeux et, même si les disputes entre frères restent monnaie courante, elles sont largement dépassés par les fou-rires et les aventures qu’ils s’inventent à longueur de journée)
  • Ils ont tellement évolué sur la sociabilité, autant avec les enfants qu’avec les adultes qu’on croise, ils ont le contact de plus en plus facile et ce sont nos meilleurs vecteurs de rencontre 😅, autant en français qu’en espagnol. Forcément notre langue reste bien plus facile pour eux, alors les français qu’on croise voient généralement arriver un flot de parole continue de nos 2 bambins qui assouvissent leur besoin de parler à des gens nouveaux 😆 !
  • Le voyage les aide d’ailleurs pas mal à développer imagination et créativité : plus que jamais, ils jouent avec rien (danser dans une chambre d’hôtel, jouer au resto avec sel, poivre et bouteille d’eau, vivre des aventures dans la nature avec 2 bâtons, ou encore dans les thermes d’un petit village avec 3 cailloux…). On leur a quand même pris quelques legos et playmobils, qu’ils sortent avec plaisir dans les hôtels, mais la montagne de jouets de leurs chambres n’a pas vraiment l’air de leur manquer…
  • Chacun se nourrit à sa façon du voyage : 
    • On a Mr “qu’est qu’il y a” qui ne loupe rien, attentif à la moindre discussion (toujours en train de demander “qu’est-ce qu’il y a” quand il le comprend pas), intéressé par l’histoire de chaque pays, par les anecdotes de chaque site visité, et toujours prêt à tester ce qu’il ne connaît pas (nourriture, activité, coutume locale…)
    • Et on a Mr “energía” qui a parfois l’air de vivre un autre voyage que nous… Il apprécie avant tout la liberté du voyage, de pouvoir sauter partout sans trop de contraintes (bon c’est toujours compliqué de faire doucement dans les hôtels… 😅), vivre la vie à son rythme et pas à celui de l’école et du train-train de la semaine. Toujours en train de jouer dans sa tête, que ce soit pendant une visite guidée ou simplement en marchant dans les rues (que sur les pavés noirs ou en sautant comme à la marelle ou en faisant l’avion sur tous les murs…).
  • Ils font bien entendu des jolis progrès en espagnol (il y a un monde entre les débuts aux Baléares où ils disaient juste Hola et gracias, et quelques mois plus tard où ils jouent sans problèmes avec des enfants espagnols et où ils sont autonomes pour aller demander ce qu’ils veulent dans la rue…) 
  • Mais ça reste des enfants, et il faut aussi composer avec les hauts et les bas de chacun, que ce soit les émotions et les pétages de plomb d’Hugo où les râlages et les coups de fatigue de Kenzo… Même si, on le reconnaît, ils évoluent aussi sur ces points et ils sont devenus très faciles pour voyager !

Donc voilà, un voyage au long-cours en famille c’est aussi fait de tout cela, entre les expériences inoubliables, les paysages magiques, les jours et les nuits dans les transports, les heures d’attente dans les gares et les aéroports avec des enfants qui ont envie de courir partout, les hôtels top et ceux où on a envie de partir avant même la première nuit, les douches froides pour garder un minimum d’hygiène,  les réflexions permanentes pour équilibrer budget / plaisir / confort, les pincements au cœur quand on quitte un endroit ou des personnes qu’on a adoré, et des superbes rencontres de locaux et de voyageurs qu’on se jure toujours de revoir un jour…

Mais il nous reste encore 6 mois, et on n’a pas fini d’en profiter 😁, alors… Que l’aventure continue !

Cet article a 6 commentaires

  1. Adrien

    Bonjour Sarah,
    Merci pour ton retour, ça fait plaisir !
    Et puis c’est toujours chouette de savoir qu’on n’est pas les seuls à galérer 🙂
    Vous en êtes où vous dans votre périple ?
    A bientôt,
    Adrien

  2. Adrien

    Salut Olivier !
    Alors pour être honnête, une fois n’est pas coutume, les client expectations ont pas mal évolué au cours du projet… 🙂
    Entre le tour du monde très complet qu’on avait prévu avant Covid où on voulait faire un mois pas pays maximum, et celui qu’on est en train de vivre, il y a un vrai gros décalage. Et on apprécie tellement voyager lentement et prendre le temps d’apprécier tout ce qu’on fait et de se rendre ouvert et disponibles aux rencontres et aux occasions qui passent qu’on voit les choses bien différemment. Et on se dit qu’il vaut parfois mieux faire 2 mois dans un pays que 2 pays en 2 mois, même si ça nous impose de faire des choix…
    C’est pas grave, il faut qu’il nous en reste pour un prochain tour du monde xD !!
    A très vite,
    Adrien

  3. Bossard

    Bravo pour cette rubrique divertissante et à la fois ultra réaliste de l’envers du decor d’un periple d’une année en mode bagpacker.
    On s’y retrouve totalement. Et s’est rassurant de lire qu’on partage les mêmes interrogations, doutes, joies du voyage et le meme pragmatisme !
    Sarah. Letourdesautress

  4. Olivier Carton

    Bravo pour votre tour du monde et vos partages d’information.
    Adrien
    “on note chaque dépense et sa nature dans un joli fichier excel (déformation professionnelle d’Adrien 😁),” je suis confiant sur le budget, mais pour être ‘On Time and At Client Expectation’ 😜, envisagez vous d’accélérer vos déplacements? Car si vous voulez boucler en 12 mois il reste encore bien des régions intéressantes à traverser.

  5. Manou

    Chapeau et merci pour cet exercice de style plutôt compliqué!!! et vous n’avez rien oublié en plus.. Ca va aider plein de futurs aventuriers tout ça !!

  6. Les Bernhards

    Exact!! 😃

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